Dis Doule, t’embarques quoi dans tes 6m2 habitables ?
Les indispensables pour la performance
Le pilote automatique et la production d’énergie pour le faire fonctionner.
Une caisse de navigation : un compas, des cartes marines, une radio pour recevoir la météo avec des antennes, un poste de rechange et un cargaison de piles.
Les pièces de secours de la caisse de « spare » : un vérin de secours, des pièces maîtresses électroniques comme un capteur d’angle de barre, un speedo, un aérien de rechange pour permettre au pilote de suivre le vent, etc.
Un kit de réparation composite, un tube de sikaflex, des nécessaires de voilerie et de matelotage, pas mal de pièces détachées, une manivelle de rechange, une drisse, une écoute, une bosse de ris de secours, etc.
Les indispensables pour le marin
Deux réchauds et 10 jours de nourriture pour la première étape. Que de la vraie cuisine : du riz, du taboulé, des boîtes de conserve, des sardines, des rillettes de maquereaux, du pain de mie…
La moitié de l’avitaillement provient des rayons du Coccimarket de Locmiquélic (où je vis actuellement) que complètent quelques menus appertisés et quelques rares plats lyophilisés en dernier recours.
Soit une vingtaine de kilos répartie dans un sac de vivres et de petites poches journalières.
60 litres d’eau pour la première étape, soit le double de la consommation journalière estimée.
Les indispensables pour le moral du bord
Des photos de mes petites filles, de ma compagne, de ma maman… Et puis de mon père et ma sœur qui ne sont plus là, mais que j’emmène avec moi. Leur disparition, qui m’a fait réaliser qu’on n'a qu’une seule vie, a augmenté et accéléré mon envie d’être là, au départ de cette Mini-Transat.